Tu es lue gare des Lyonn’. Lue comme un roman noir
Sous ma loupe, ma lampe, et sous ma couverture
Mon héroïne, mon amante du cinquième art
Tu es lue, je parcours dans mon lit tes ratures
Tu es lue entièrement complètement lue
Je te dévor’ des yeux je ma paye ta tranche
Tu te livres à mes doigts de papivor’ goulu
Et j’annote tes marg’ avec mon encre blanche
Tu es lue et je pends au cou de tous tes signes
Pourtant je ne perçois de toi que les images
Si lue de la première à la dernière ligne
Et je m’endors glissant en toi mon marque page
Lue, Lucie tu es lue, lue de la tête aux pieds
Couchée dans ma bibliothèque pirogue
Lançant par-dessus bord tes dessous de papier
Maintenant le suspens jusqu’à notre épilogue
Lue dans les couloirs du métro lue à la lune
Des journaux militants, des hebdos à parfum
T’es à poil quoi ! Dans une main qui tient la plume
Et tu laisses après toi tout silence et cri vains
Sous ma loupe, ma lampe, et sous ma couverture
Mon héroïne, mon amante du cinquième art
Tu es lue, je parcours dans mon lit tes ratures
Tu es lue entièrement complètement lue
Je te dévor’ des yeux je ma paye ta tranche
Tu te livres à mes doigts de papivor’ goulu
Et j’annote tes marg’ avec mon encre blanche
Tu es lue et je pends au cou de tous tes signes
Pourtant je ne perçois de toi que les images
Si lue de la première à la dernière ligne
Et je m’endors glissant en toi mon marque page
Lue, Lucie tu es lue, lue de la tête aux pieds
Couchée dans ma bibliothèque pirogue
Lançant par-dessus bord tes dessous de papier
Maintenant le suspens jusqu’à notre épilogue
Lue dans les couloirs du métro lue à la lune
Des journaux militants, des hebdos à parfum
T’es à poil quoi ! Dans une main qui tient la plume
Et tu laisses après toi tout silence et cri vains